Le Premier ministre français Dominique de Villepin a annoncé mercredi une série de mesures destinées à réaliser des économies d'énergie, qui ont été immédiatement critiquées comme insuffisantes par plusieurs associations écologistes.
Le Premier ministre français Dominique de Villepin a annoncé mercredi une série de mesures destinées à réaliser des économies d'énergie, qui ont été immédiatement critiquées comme insuffisantes par plusieurs associations écologistes.
"Je veux proposer aux Français un véritable pacte national pour l'environnement" rassemblant "tous les acteurs: citoyens, entreprises, collectivités locales, Etat", a déclaré le Premier ministre lors de sa 15e conférence de presse mensuelle.
Rendant hommage au très populaire animateur de télévision Nicolas Hulot, "acteur engagé" pour la défense de l'environnement qui n'exclut pas d'être candidat à la présidence en 2007, il a estimé que ce sujet ne devait pas être "l'affaire de tel ou tel parti politique" mais s'inscrivait "dans une conscience partagée sur l'échiquier national".
Parmi les mesures envisagées par M. de Villepin, la multiplication par quatre de la part des logements sociaux qui consomment peu d'énergie, le relèvement du plafond pour un livret d'épargne défiscalisé dont le surplus d'épargne financera des économies d'énergie et le financement d'un programme de développement d'un moteur hybride diesel pour 100 millions d'euros.
Il a aussi annoncé la création d'une réserve naturelle des terres australes antarctiques françaises (Taaf) qui, couvrant 700.000 hectares, "sera de très loin la plus grande de France".
Selon les premières réactions, ces mesures ont fortement déçu les associations écologistes.
"Le gouvernement a récemment réaffirmé son objectif ambitieux de réduire par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, mais il ne se donne pas les moyens de son ambition. On continue à bricoler, seul compte l'effet d'annonce: c'est consternant", a déclaré Sébastien Godinot, de l'ONG Les Amis de la Terre.
Le Réseau Action Climat, qui regroupe plusieurs ONG, a lui fustigé les "petites annonces" de M. de Villepin.
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