Voici quelques étapes-clés dans l'histoire récente du constructeur automobile américain Ford depuis l'annonce en janvier dernier du plan de redressement de ses activités en Amérique du Nord:
Voici quelques étapes-clés dans l'histoire récente du constructeur automobile américain Ford depuis l'annonce en janvier dernier du plan de redressement de ses activités en Amérique du Nord:
- Janvier 2006: Ford publie un recul de 42% de son bénéfice net pour 2005, à 2,02 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en hausse de 3,5%.
Le groupe annonce la fermeture de 14 usines et la suppression de 30.000 emplois en Amérique du Nord d'ici 2012.
Dans la foulée, les trois principales agences de notation enfoncent un peu plus Ford dans la catégorie des investissements à risques.
- Juillet 2006: Ford annonce qu'il va présenter en septembre des mesures destinées à accélérer son redressement, réduit de moitié son dividende et les honoraires de ses administrateurs.
Moody's abaisse de deux crans supplémentaires la notation de Ford et s'inquiète de sa capacité à restaurer ses fondamentaux.
- Août 2006: Ford revoit sa perte nette du 2e trimestre de 123 à 254 millions de dollars.
Le groupe annonce une réduction de 21% de sa production nord-américaine au 4e trimestre pour s'adapter au recul attendu de ses parts de marché.
L'ancien secrétaire du Trésor américain Robert Rubin démissionne du Conseil d'administration.
Ford annonce vouloir céder sa marque Aston Martin pour dégager des liquidités.
- Septembre 2006: Ford publie le plus fort recul de ventes de voitures neuves en août aux Etats-Unis (-12%).
Le constructeur nomme Alan Mulally, patron de la division Aviation commerciale chez l'avionneur américain Boeing, au poste de PDG. L'héritier Bill Ford, précédent numéro un, reste président du Conseil d'administration.
Ford et le syndicat UAW s'entendent sur un programme de départs volontaires qui concerne potentiellement 75.000 ouvriers.
Le groupe dévoile des mesures additionnelles à sa restructuration, dont un plan social de 14.000 suppressions chez ses cadres et l'avancée de son calendrier de 2012 à 2008 pour le volet social. De nouvelles fermetures d'usines sont prévues. Au total, les suppressions d'emplois atteignent un tiers des effectifs en Amérique du nord.
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