Les travailleurs syndiqués de l'usine de Produits Forestiers La Tuque (PFLT), ont massivement rejeté la proposition de leurs confrères de l'usine d'Abitibi-Consolidated, division La Tuque, quant à la méthode d'intégration des deux groupes d'employés dans le cas d'une consolidation des opérations sous un même toit.

Les travailleurs syndiqués de l'usine de Produits Forestiers La Tuque (PFLT), ont massivement rejeté la proposition de leurs confrères de l'usine d'Abitibi-Consolidated, division La Tuque, quant à la méthode d'intégration des deux groupes d'employés dans le cas d'une consolidation des opérations sous un même toit.

Au début de la semaine, les syndiqués de l'usine d'Abitibi-Consolidated, affiliés à la CSN, ont majoritairement accepté un plan protégeant un peu plus de 50 des leurs, avant d'intégrer dans les effectifs suivants, un employé sur trois provenant de l'usine PFLT.

Jeudi soir, les gens de PFLT ont refusé cette nouvelle offre.

«Nous poursuivons le dialogue», explique le porte-parole d'Abitibi-Consolidated, Denis Leclerc.

«Ce que nous voulons, c'est de maintenir une activité de sciage concurrentielle à l'usine de La Tuque et actuellement, elle ne l'est pas du tout et la situation se détériore rapidement», explique-t-il.

Selon lui, il faut trouver une solution durable «dans le respect des employés des deux entités, ce qui est pour nous une priorité. C'est pourquoi nous voulons poursuivre les discussions».

Mais le temps presse pour Abitibi-Consolidated. «On ne voudrait pas que ce soit la situation du marché qui prenne la décision à notre place», explique M. Leclerc.

Du côté de PFLT, on garde espoir d'en arriver à une solution. «C'est sûr qu'il ne faut pas se décourager et dans ce contexte, on conserve l'idée qu'il faut qu'il se passe quelque chose», déclare le directeur général de la Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice, Claude Dupuis.

Ce sont 400 emplois directs qui sont impliqués dans ce projet de fusion avec l'usine d'Abtibi-Consolidated. De ce combre, plus de 125 personnes sont actuellement privées de travail, en usine et en forêt, dans l'attente qu'un règlement intervienne sur les modalités d'intégration des employés des deux usines.