Plus cigales que fourmis, les Québécois? Une étude de Fidelity Investments tend à réfuter cette idée, qui indique que les Québécois seraient en fait les mieux préparés à la retraite des Canadiens.

Plus cigales que fourmis, les Québécois? Une étude de Fidelity Investments tend à réfuter cette idée, qui indique que les Québécois seraient en fait les mieux préparés à la retraite des Canadiens.

L'étude de Fidelity se base sur un indice qui calcule le pourcentage de leur revenu que les ménages peuvent s'attendre à toucher une fois qu'ils prendront leur retraite.

L'indice révèle que les Canadiens sont généralement en voie de disposer de seulement 50% de leur revenu à la retraite et que le Québec se classe devant toutes les autres provinces, avec un indice de 53 %.

«Pour replacer les résultats de l'Indice-Retraite Fidelity en contexte, un taux de 53% signifie que les Québécois devront vivre avec un revenu bien moins élevé à la retraite, nuance toutefois Peter Drake, vice-président, Retraite et recherche économique chez Fidelity Investments Canada.

«Bien qu'ils soient légèrement en avance sur les autres régions, s'ils n'apportent aucun changement à leurs plans financiers, les Québécois demeurent susceptibles de se retrouver face à d'importantes réductions de dépenses».

On estime en général qu'il faudrait pouvoir toucher 80% de son revenu à la retraite pour pouvoir conserver le même train de vie, ce dont bien peu de Canadiens peuvent se targuer.

À noter que l'indice de Fidelity n'est pas à proprement parler un indice de richesse.

Les Québécois peuvent bien y figurer simplement parce que leur revenu actuel est moins élevé que celui des habitants des autres provinces et moins disproportionné par rapport à leurs économies.

La riche Alberta est de fait bonne dernière du classement avec un indice de 45%.