L'assurance Desjardins... d'un océan à l'autre. Ça pourrait être le nouveau slogan de Desjardins Sécurité financière, qui vient d'annoncer son intention de doubler sa part de marché à l'extérieur du Québec d'ici deux ans.

L'assurance Desjardins... d'un océan à l'autre. Ça pourrait être le nouveau slogan de Desjardins Sécurité financière, qui vient d'annoncer son intention de doubler sa part de marché à l'extérieur du Québec d'ici deux ans.

La division assurance et épargne-retraite du Mouvement Desjardins trône au premier rang dans sa province avec 18,7% du marché, mais ne récolte que 2,5% dans le reste du Canada -loin derrière les trois géants Great-West, Manuvie et Sunlife.

Sa stratégie: grossir là-bas en allant courtiser les gros clients, c'est-à-dire les contrats avec les groupes et les entreprises.

«L'assurances collective et l'épargne-retraite collective, ce sont les créneaux porteurs, et c'est par là que vont se faire les principales avancées», a expliqué à La Presse Affaires Claude Beauchamp, conseiller en communications chez Desjardins Sécurité financière.

Le genre de coup de filet que vise Desjardins, c'est par exemple le contrat d'assurance des 36000 employés et retraités du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador qu'elle a décroché en 2006. Sauf qu'en 2007, les yeux seront braqués vers l'ouest.

«L'Ouest canadien et l'Ontario sont les marchés principaux, et c'est là qu'on va viser», dit M. Beauchamp.

Les particuliers ne sont pas écartés du plan de croissance canadien, mais la stratégie est différente. Pour les rejoindre, Desjardins Sécurité financière veut augmenter le nombre de bureaux où ils peuvent se procurer des produits personnels d'assurance et d'épargne-retraite. Et c'est par acquisition qu'elle compte procéder.

«Comme on a fait l'an dernier avec l'acquisition du Groupe financier Performa, compare encore M. Beauchamp. D'un coup, on s'ajoute un bloc de 13 bureaux et une centaine de représentants qui vendent nos produits.»