Seule ombre au tableau le projet Rabaska d'un terminal méthanier à Lévis plonge Gaz Métro dans la controverse. En septembre dernier, 93 résidants ont déposé une requête au civil pour contester la légalité et la conformité du projet. "Ça n'a rien à voir avec un effet de pollution, on est dans un gros phénomène de "Pas dans ma cour"", réagit Robert Tessier. La population de Lévis est très majoritairement en faveur du projet. Mais il est difficile de concilier l'intérêt national avec l'impact local."

Seule ombre au tableau le projet Rabaska d'un terminal méthanier à Lévis plonge Gaz Métro dans la controverse. En septembre dernier, 93 résidants ont déposé une requête au civil pour contester la légalité et la conformité du projet. "Ça n'a rien à voir avec un effet de pollution, on est dans un gros phénomène de "Pas dans ma cour"", réagit Robert Tessier. La population de Lévis est très majoritairement en faveur du projet. Mais il est difficile de concilier l'intérêt national avec l'impact local."

Pour Gaz Métro, ce terminal dont la mise en service est prévue en 2010, serait le premier au Québec. "Il s'agit de l'avenir du Québec, dit le président de Gaz Métro. Si on veut développer le Québec, ça prend une économie bien alimentée en énergie et à la bonne énergie. Si l'on veut créer de la valeur, il faut augmenter la position du gaz naturel pour libérer des capacités électriques qu'on peut vendre en dehors de la province."

Quant à la protection de l'environnement, Robert Tessier défend son dossier. "On n'est pas arrivé là par accident, c'était déjà une zone industrialo-portuaire. On a tout fait pour rendre le site visuellement acceptable avec l'enfouissement partiel des réservoirs. Pour le quai, il n'y a rien à faire. Le gaz ne se livre pas par sous-marin!" lance-t-il, visiblement agacé.

Le projet Rabaska, qui regroupe Gaz Métro, Gaz France et Enbridge, prévoit un investissement de 840 M$. Il vient de prendre le chemin du BAPE pour y être étudié en janvier.

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