Les annonces de fusions et acquisitions ont bondi au Canada au deuxième trimestre.

Les annonces de fusions et acquisitions ont bondi au Canada au deuxième trimestre.

La valeur totale de ces annonces a atteint 202 G$, écrasant le record de 89 G$ relevé au troisième trimestre 2006, indique la firme d'investissement Crosbie.

Le contraste est encore plus frappant quand on compare avec le deuxième trimewstre 2006, où 69 G$ de fusions et acquisitions avaient été signifiées.

L'étude de la société torontoise enregistre cependant toutes les opérations annoncées, y compris l'intention restée lettre morte d'Alcoa pour acquérir Alcan.

Même en excluant les deux plus importantes annonces du trimestre, celles portant sur Bell et sur Alcan (88 G$ à elles deux), ce sont tout de même 520 déclarations de fusions et acquisitions qui ont été faites au deuxième trimestre.

«La situation des prêts hypothécaires à haut risque et la crise du crédit auront certainement un impact sur les fusions et acquisitions», a prévenu le directeur de Crosbie, Colin Walker.

Pas moins de 477 annonces ont été faites concernant des transactions inférieures à 500 M$. Le nombre confirme le rythme élevé constaté depuis deux ans.

Crosbie a dénombré 196 transactions internationales, soit 68% de la valeur totale trimestrielle. 18 des 25 transactions de plus de 1 G$ concernent des fusions et acquisitions transfrontalières.

Les entreprises canadiennes continuent d'acheter davantage à l'étranger que ce que les entreprises étrangères acquièrent au Canada.

Cependant, les sociétés non canadiennes ont annoncé pour 97,5 G$ d'acquisitions au Canada, alors que l'inverse ne s'est élevé qu'à 40,8 G$.

Une entreprise canadienne sur deux, achetée par un groupe étranger, l'est par une entreprise américaine.