Le président du conseil de BCE (T.BCE), Richard Currie, a vigoureusement défendu l'intégrité du processus de mise en vente de l'entreprise et celle des employés de Bell dans cette affaire.

Le président du conseil de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], Richard Currie, a vigoureusement défendu l'intégrité du processus de mise en vente de l'entreprise et celle des employés de Bell dans cette affaire.

Michael Sabia a été accusé par certains médias d'être trop présent dans le processus. Sa position l'aurait placé en conflit d'intérêts, puisqu'une acquisition par Telus, par exemple, lui aurait presque automatiquement faire perdre son poste.

Le conseil a également été critiqué pour avoir soi-disant été injuste envers Telus, l'empêchant d'avoir accès aux renseignements cruciaux de l'entreprise.

Richard Currie reconnaît que Telus n'a pu avoir accès aux mêmes données que les consortiums d'acheteurs privés. Mais cette restriction s'explique par les informations hautement confidentielles et sensibles que Bell ne voulait pas fournir au concurrent Telus.

«Nous avons été profondément déçus par ceux dans les médias qui ont lancé des attaques personnelles contre des employés de BCE, tentant de nuire à leur réputation. Je crois que les exagérations étaient grossièrement exagérées et fausses. Le conseil d'administration et le management ont géré le processus de façon intègre et avec les plus hauts standards pour maximiser la valeur des actionnaires.»

«Nous avions à gérer l'une des plus grandes transactions de capital privé au monde, certainement la plus grande au Canada. Quiconque est familier avec les transactions de capital privé vous dira à quel point une transaction d'une telle ampleur est tout un défi», a dit M. Currie, samedi, en téléconférence.

De son côté, Michael Sabia a indiqué qu'il y avait eu 43 réunions du comité stratégique et du conseil d'administration depuis la mi-avril, une preuve de l'intensité que le conseil a mis pour mener à bien le processus.

«Nous, du management, avons travaillé au nom du conseil et n'avons jamais pris de décision sans leur consentement. Notre rôle était d'exécuter les demandes du conseil. Et je peux vous dire que le processus a été tenu avec les plus hauts niveaux de gouvernance», a-t-il dit.