Les travailleurs canadiens se disent en meilleure santé physique que financière, et ils comptent sur la première pour travailler plus longtemps.

Les travailleurs canadiens se disent en meilleure santé physique que financière, et ils comptent sur la première pour travailler plus longtemps.

C'est ce qu'affirme le Groupe Investors à la lumière des résultats d'un sondage Décima réalisé pour son compte auprès de 2170 Canadiens du 20 au 30 octobre.

Environ 67% des répondants affirment que leur corps se porte mieux que leurs finances,

Aussi, une bonne majorité (58%) compte sur la santé pour travailler après avoir pris sa retraite, une proportion qui s'élève à 65% chez les baby-boomers. Environ 23% des retraités actuels ont déjà repris les activités professionnelles.

D'ailleurs, 56% des travailleurs ne pensent pas avoir les moyens de vivre sans travailler, même une fois avoir franchi la barrière de la retraite.

Le Groupe Investors se demande si ce point de vue est malsain car 21% des retraités actuels ont connu des problèmes de santé les ayant forcés à devancer la date de leur départ.

«Le vieillissement amène souvent des problèmes de santé et d'autres complications», rappelle Debbie Ammeter, vice-présidente à la Planification financière avancée.»

«Il est primordial, avertit-elle, de vous rappeler que vous pourriez ne pas être en mesure de travailler aussi longtemps que vous le désirez ou que vous le prévoyez.»

Un manque de planification

Au même titre que d'autres sondages réalisés ces dernières années, celui de Décima fait ressortir un manque de planification de la retraite au Canada.

Ainsi, 42% des travailleurs interrogés disent ne pas avoir songé sérieusement à planifier avant d'avoir soufflé sur 50 chandelles.

Pourtant, 80% des retraités qui sont allés de l'avant avec l'aide d'un conseiller financier estiment avoir pris la bonne décision.

«Les conseils financiers professionnels ne sont pas réservés aux gens fortunés, souligne Mme Ammeter. On ne fait pas juste appel à un conseiller pour gérer l'argent qu'on possède; on travaille avec un conseiller afin de planifier en fonction de l'argent que l'on espère avoir.»

Enfin, travailler une fois que l'on a atteint la retraite n'est pas seulement une question d'argent.

Environ 30% des sondés y voient un avantage pour maintenir des relations humaines. Les hommes jugent plus souvent qu'ils s'occupent et peuvent contribuer à quelque chose, alors que les femmes privilégient l'interaction avec les autres.

La marge d'erreur du sondage est de 2,2%, 19 fois sur 20.