En raison d'un nouveau taux de rendement et d'éléments inhabituels relevés l'an dernier, Gaz Métro (GZM.UN) déclare des profits en baisse de 4,7% à 147,2 M$ ou 1,25 $ par part pour l'exercice 2006.

En raison d'un nouveau taux de rendement et d'éléments inhabituels relevés l'an dernier, Gaz Métro (GZM.UN) déclare des profits en baisse de 4,7% à 147,2 M$ ou 1,25 $ par part pour l'exercice 2006.

Pour expliquer la baisse de rentabilité lors de la période de trois mois, l'entreprise explique que son taux de rendement de base autorisé a diminué. Elle cite aussi des éléments non récurrents constatés un an plus tôt chez les coentreprises Gazoduc Trans Québec et Maritimes ainsi que Câble VDN.

Lors de l'exercice, les revenus ont monté de 10,8% à 2 G$, reflétant la hausse de 16,7% à 7,88 $ du prix du gigajoule de gaz. Les flux de trésorerie provenant de l'exploitation ont toutefois baissé de 14% à 297,3 M$.

Pendant la période, les volumes vendus ont augmenté de 1,8% pour atteindre 5,7 milliards de mètres cubes.

«Nos efforts d'implantation dans les marchés résidentiel et commercial portent fruit avec 7978 nouveaux clients et un taux de pénétration de 20% dans le secteur des nouvelles constructions résidentielles de la grande région de Montréal», souligne Robert Tessier, président et chef de la direction de Gaz Métro.

«Cependant, ajoute-t-il, la hausse généralisée et la volatilité accrue des prix de l'énergie observées au cours des dernières années incitent, à raison, notre clientèle à multiplier les initiatives en matière d'efficacité énergétique, limitant d'autant la progression des volumes livrés.»

Dans l'ensemble de l'exercice, les distributions par part de Gaz Métro ont été de 1,33 $, soit trois cents de moins qu'en 2005.

Au 30 septembre, le distributeur traînait une dette de 1,4 G$, soit le même montant qu'à pareille date l'an dernier.

Le titre de Gaz Métro était stable à 15,69 $ mercredi midi à la Bourse de Toronto.