Montréal sera bientôt la première ville en Amérique où on pourra accéder par les ondes cellulaires à une connexion internet haute vitesse aussi rapide que celle disponible à la maison.

Montréal sera bientôt la première ville en Amérique où on pourra accéder par les ondes cellulaires à une connexion internet haute vitesse aussi rapide que celle disponible à la maison.

Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] a commencé à tester dans la métropole une technologie permettant des transferts de 7,2 mégabits par seconde (Mbit/s), soit l'équivalent de la haute vitesse de base offerte par Vidéotron et Bell Sympatico.

La technologie, actuellement mise à l'essai dans un secteur tenu secret du centre-ville, devrait être offerte au grand public au début de 2008.

Rogers en fera officiellement l'annonce aujourd'hui (vendredi), mais les fourchettes de prix resteront inconnues jusqu'à la fin des tests.

Jusqu'à présent, seuls neuf autres fournisseurs d'Asie, d'Australie et d'Europe offrent de telles vitesses de téléchargement par les ondes cellulaires.

Le choix de Montréal

«Nous allons dans un premier temps offrir le service aux utilisateurs d'ordinateurs portables, qui pourront se brancher à notre réseau grâce à une carte de type AirCard ou grâce à un dispositif USB. Puis viendront en 2008 des téléphones portables et plusieurs autres appareils comme des micro-ordinateurs portables compatibles avec le réseau haute vitesse», a expliqué jeudi à La Presse Affaires John Boynton, vice-président de Rogers.

«Nous avons choisi Montréal parce qu'on y trouve beaucoup d'entreprises du secteur de la recherche et développement et d'entreprises de logiciels. C'est un endroit favorable pour déployer cette technologie.»

Rogers offre déjà dans 25 marchés canadiens un accès à 3,6 Mbit/s, légèrement plus rapide que celui de ses concurrents Bell et Telus, qui utilisent une technologie différente (EV-DO), capable de transférer les données à une vitesse théorique maximale de 3.1 Mbit/s.