Le groupe pétrolier américain Chevron (T.CVX) a largement dépassé les attentes au deuxième trimestre, porté par ses revenus et par une forte rentabilité dans ses produits raffinés, selon des chiffres publiés vendredi.

Le groupe pétrolier américain Chevron [[|ticker sym='T.CVX'|]] a largement dépassé les attentes au deuxième trimestre, porté par ses revenus et par une forte rentabilité dans ses produits raffinés, selon des chiffres publiés vendredi.

Le bénéfice net a grimpé de 24% sur un an à 5,4 G$ US, soit 2,52 $ US par action. Le chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 7,5% à 56,09 G$ US.

Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice par action de 2,30 $ US, pour un chiffre d'affaires de 50,35 G$ US.

Jeudi, le numéro un mondial du secteur, l'américain ExxonMobil, a déçu le marché avec un bénéfice en recul de 1% et inférieur aux attentes. Le groupe a blâmé la hausse des cours du gaz naturel, qui a plombé ses bénéfices dans l'amont.

Au deuxième trimestre, les activités amont de Chevron ont enregistré un bénéfice net en hausse de 11,3% à 3,64 G$ US, tandis que l'aval affiche un bond de 30,3% du bénéfice à 1,29 G$ US.

La division produits chimiques a vu son bénéfice progresser de 10,6% sur un an, à 104 M$ US. La division regroupant le reste des activités du groupe (mines, immobilier, services financiers, fonctions administratives, carburants alternatifs) affiche un bénéfice de 339 M$ US, contre une perte de 11 millions au deuxième trimestre 2006.

Sur le trimestre, Chevron a investi 4,5 G$ US de dollars en exploration, rachat d'actions et pour moderniser son réseau de raffineries, portant ses investissements à 8,6 G$ US sur les six premiers mois de l'année.

Le groupe a cité notamment en exemple la raffinerie d'El Segundo en Californie (ouest), où des aménagements ont été faits pour pouvoir transformer sur place le pétrole lourd en produits plus légers comme le diesel et l'essence.

Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice net s'est établi à 10,1 milliards de dollars, en hausse de 21% sur un an, pour un chiffre d'affaires en recul de 3,5% à 108,16 milliards.

Cette baisse des revenus est due à un changement de méthode comptable au premier trimestre, qui a requis de retirer du chiffre d'affaires certains contrats de vente.