Après avoir laissé aller quelque 100 points, mercredi en début de séance, à la Bourse de Toronto, l'indice composé S&P/TSX a repris du terrain.

Après avoir laissé aller quelque 100 points, mercredi en début de séance, à la Bourse de Toronto, l'indice composé S&P/TSX a repris du terrain.

Il a alors mis fin à une glissade amorcée vendredi et couronnée, mardi, par une dégringolade de 400 points.

L'indice composé S&P/TSX a ainsi gagné 37,16 points, à 14 105,32 et rattrapé, en partie, la dépréciation d'ensemble de 2,75 % subie mardi.

Depuis sa clôture à un niveau record, jeudi dernier, le S&P/TSX a perdu 4 %. Au moment du sommet enregistré la semaine dernière, l'indice torontois était en progression de 13 % depuis le début de l'année.

«Je crois que tout l'argent facile a déjà été ramassé, commentait Fred Pynn, de la maison Bissett Investment Management, de Calgary. La qualité d'une entreprise, la pérennité des bénéfices et du dividende, vont devenir beaucoup plus importants que le fait d'acheter (une action) simplement parce qu'elle a doublé et qu'elle va peut-être doubler à nouveau ou tripler.»

Les marchés new-yorkais ont évolué en dents de scie, après les pertes subies mardi.

Mercredi, le public investisseur a bien accueilli les bilans trimestriels du détaillant par Internet Amazon et de l'avionneur Boeing.

À Wall Street, le Dow Jones a avancé de 68,12 points, à 13 785,07 pendant que l'indice S&P 500 s'est adjugé 7,05 points à 1518,09.

Le dollar canadien a pu rester au niveau des 96 cents US, malgré un recul de 0,27 cent à 96,09 cents US ü après être descendu en cours de séance jusqu'à 95,74 cents US. Mardi, le huard réussissait un bond de 0,85 cent US pour revoir son point le plus élevé en 30 ans.

À la cote new-yorkaise, le pétrole de référence a bondi de 2,32 $ à 75,88 $ US le baril. Le bilan hebdomadaire du département de l'Energie avait montré une hausse des réserves nationales d'essence. Mais celles de brut diminuaient, notamment dans la région de Cushing, en Oklahoma, qui est le point d'expédition du pétrole transigé au Nymex.

L'analyste en énergie Fadel Gheit, de chez Oppenheimer, à New York, reproche aux négociants d'exagérer les nouvelles et de créer de la volatilité, pour profiter des transactions: «Je pense que les négociants contrôlent la situation et, tout bien considéré, le marché est confus.»

À Bay Street, où l'indice sectoriel de l'énergie gagnait 1,9 %, EnCana a pris 1,88 $ à 64,60 $, Nexen s'est élevé de 0,47 $ à 33,48 $ et la Pétrolière Impériale a crû de 0,71 $ à 50,92 $.

Du côté des aurifères, alors que l'once d'or retraitait, Goldcorp a décliné de 0,48 $ à 27,72 $ et Barrick Gold a glissé de 0,09 $ à $ 35,44 $. Les bilans, sortis mardi, des deux grands chemins de fer ont encore déplu aux spéculateurs, de sorte que le Canadien National a cédé 1,01 $ à 56,02 $ et que le Canadien Pacifique est tombé de 1,92 $ à 81,68 $.

Dans la technologie, Wi-Lan a sauté de 0,85 $ à 4,85 $ quand le fabricant nippon Fujitsu a révélé son projet d'utiliser tous les brevets de cette société d'Ottawa.