Les initiés des Pages Jaunes (T.YLO.UN) ont peut-être acheté juste à temps. Dans le cadre d'un régime d'intéressement à long terme, 23 d'entre eux ont mis la main sur plus de 405 000 parts quelques semaines avant qu'elles ne bondissent.

Les initiés des Pages Jaunes [[|ticker sym='T.YLO.UN'|]] ont peut-être acheté juste à temps. Dans le cadre d'un régime d'intéressement à long terme, 23 d'entre eux ont mis la main sur plus de 405 000 parts quelques semaines avant qu'elles ne bondissent.

En effet, un régime de rémunération lancé à la fin d'août 2004 a permis à une foule de dirigeants de l'éditeur montréalais de bottins et de publications verticales d'acheter des parts de fiducie à la Bourse de Toronto.

Le 12 mars, ils ont acheté plus de 405 000 parts à près de 13,50 $ chacune.

Le PDG Marc Tellier a effectué la transaction la plus imposante en faisant main basse sur 116 105 parts. Après cet achat, il détenait 235 135 parts des Pages Jaunes.

Christian Paupe, chef des finances, fait la deuxième plus grosse prise avec 37 453 parts. Il faisait passer son solde à 79 211 parts.

Ces initiés ont peut-être transigé à un moment clé car depuis quelques jours, des rumeurs de rachat propulsent les parts des Pages Jaunes à la Bourse de Toronto.

La semaine dernière, la firme Dundee Securities affirmait que l'entreprise montréalaise était une excellente candidate à la privatisation pour les fonds d'investissement avides de proies à acheter et à réorganiser.

Dundee estimait que les Pages Jaunes pourraient se vendre de 15,25 $ à 17,28 $ la part dans une transaction.

Depuis ce temps, le titre a pris de la vigueur. En fin de matinée lundi, il prenait 0,8% à 14,59 $.

Ces rumeurs s'ajoutent à celles touchant les géants des télécoms BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] et Telus [[|ticker sym='T.T'|]], qui attirent les fonds privés et investisseurs institutionnels, en plus d'attiser les rumeurs de fusion.