Le ministre français de l'Economie et des Finances, Thierry Breton a estimé que les risques d'offre d'achat (OPA) sur Gaz de France après sa privatisation seraient "très limités", notamment grâce à la minorité de blocage conservée par l'Etat, mercredi sur France Inter.

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Thierry Breton a estimé que les risques d'offre d'achat (OPA) sur Gaz de France après sa privatisation seraient "très limités", notamment grâce à la minorité de blocage conservée par l'Etat, mercredi sur France Inter.

Le ministre, a qui il était demandé s'il pouvait s'engager à ce que Gaz de France soit à l'abri des convoitises de géants gaziers comme le russe Gazprom, a répondu: "je ne peux absolument pas m'engager".

Mais, a-t-il dit, après sa fusion programmée avec Suez, Gaz de France sera "le premier gazier européen" et donc "les risques sont très limités", notamment grâce à la minorité de blocage et aux actions spécifiques (golden shares) de l'Etat.

Par ailleurs, "Gazprom n'a jamais manifesté la moindre velléité d'acquérir Gaz de France", a souligné M. Breton, insistant sur le fait qu'"à partir du 1er juillet 2007, n'importe quel producteur et fournisseur de gaz pourra imposer à GDF d'utiliser ses tuyaux pour aller vendre son gaz", en raison de la déréglementation du marché de l'énergie imposé par l'Union européenne.

C'est pourquoi "la fusion avec Suez est un bon projet", a insisté le ministre.

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cel/mw/gsw