Couche-Tard (T.ATD.B) a vu son profit chuter de 31,7% à son premier trimestre.

Couche-Tard [[|ticker sym='T.ATD.B'|]] a vu son profit chuter de 31,7% à son premier trimestre.

La chaîne de dépanneurs originaire de Laval a donc continué d'éprouver des difficultés aux États-Unis, résultat du ralentissement économique qui secoue l'Oncle Sam depuis plusieurs mois.

En bref, c'est simple: avec moins d'argent dans leur poche, les Américains dépensent moins. Pas de la grande mathématique, mais une réalité bien concrète.

Le PDG de Couche-Tard est le premier à le reconnaître.

«Encore une fois, de nombreux obstacles se sont dressés devant nous, les plus importants étant sans doute le ralentissement économique aux Éats-Unis et la flambée des prix de l'essence», affirme Alain Bouchard.

Couche-Tard a donc vu le ralentissement américain influencer ses profits au premier trimestre.

Ils se sont chiffrés à 47,2 M$ en baisse de 31,7% par rapport à 69,1 M$.

Par action, il s'agit d'un bénéfice de 24 cents ce qui surpasse toutefois les attentes des analystes questionnés par Bloomberg. Ceux-ci entrevoyaient un bénéfice de 22 cents.

Pour l'heure, c'est l'essence qui mange le bénéfice de Couche-ard aux États-Unis.

Les volumes et les marges provenant de la vente d'essence ont terminé le trimestre dans la négative.

L'entreprise québécoise a même dévoilé une petite statistique de l'autorité de supervision des autoroutes des Éats-Unis (FHA).

Selon l'organisation, les américains ont parcouru 4,7 % moins de kilomètres comparativement en juin dernier comparé au même mois en 2007. Il s'agit de la plus forte baisse jamais enregistrée.

Du côté des revenus, ils ont été à la hausse de 20,9 %, atteignant 4,3 G$.

Malgré tout, Alain Bouchard est positif face à la solidité de son groupe.

«Je crois que grâce à la solidité de notre réseau (...) et à notre santé financière, nous avons été en mesure de tirer notre épingle du jeu» a-t-il déclaré.

Couche-Tard a également annoncé le départ immédiat de son chef de la direction financière, Richard Fortin, qui continuera cependant de siéger au conseil d'administration.

Il occupera dès le 12 octobre le poste de président du conseil, que M. Bouchard abandonnera, tout en conservant celui de chef de la direction.

Raymond Paré, actuel vice-président aux finances corporatives et trésorier, remplacera M. Fortin en tant que chef de la direction financière.