Gatineau aura une corde de plus à son arc pour attirer des entreprises sur son territoire.
Gatineau aura une corde de plus à son arc pour attirer des entreprises sur son territoire.
La Ville veut mettre en place un crédit de taxes pour les industries manufacturières, les entreprises en recherche et développement, certains secteurs de services et les exploitations à caractère touristique qui décideraient de venir s'établir sur son territoire.
Gatineau emboîte ainsi le pas aux autres grandes villes de la province, comme Montréal, Sherbrooke, Magog, Lévis, Drummondville, Saint-Jean-sur-Richelieu et Rimouski, qui ont déjà des programmes agressifs de crédit de taxes leur permettant d'attirer des entreprises chez elles.
L'enveloppe globale prévue par la Ville pour ce programme atteint un million de dollars sur cinq ans. Gatineau profite ainsi des nouveaux pouvoirs dévolus aux municipalités, en 2006, en matière de développement économique par la ministre québécoise des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau.
Avantage sur Ottawa
"Il n'existe pas de programme de crédit de taxe en Ontario. C'est donc un avantage qu'a Gatineau sur Ottawa, a lancé le maire de Gatineau, Marc Bureau. Ça va aussi nous permettre d'être plus concurrentiels avec d'autres villes du Québec. Nous allons créer des emplois chez nous et nous pourrons plus facilement diversifier notre économie et diminuer notre dépendance aux emplois fédéraux."
Ce crédit de taxes compensera en tout ou en partie, pendant un maximum de 10 ans, l'augmentation des taxes foncières et la tarification supplémentaire résultant de travaux de construction, de l'achat d'un immeuble et des investissements relatifs à la relocalisation d'une entreprise.
Gatineau pourra aussi accorder une aide à une entreprise déjà sur son territoire qui serait éventuellement relocalisée. Le CLD de Gatineau prévoit déjà une aide de 15 000 $ à cet effet.
"On se devait d'avoir un programme comme celui là parce qu'on aurait perdu, d'ici cinq ans, des entreprises qui désirent agrandir, explique le maire. Nous avions de la difficulté à garder ces entreprises à Gatineau."