L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a demandé une réunion d'urgence avec Bombardier (T.BBD.B) et les autorités canadiennes pour évaluer le «cas» du turbopropulseur Q400.

L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a demandé une réunion d'urgence avec Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] et les autorités canadiennes pour évaluer le «cas» du turbopropulseur Q400.

Pendant ce temps, l'action de Bombardier a fait des siennes à la Bourse de Toronto. Lundi, elle a clôturé en baisse de 3,44% à 5,34 $.

L'appel de l'AESA suit la décision du transporteur scandinave SAS de ne plus utiliser les 27 avions Q400 au sein de sa flotte, après avoir composé avec trois incidents liés aux trains d'atterrissage de l'appareil.

«L'Agence est très inquiète à propos du récent accident du Dash 8 Q400 et de la relation possible avec d'autres accidents qui se sont récemment produits avec le Dash 8 Q400», indique le communiqué de l'AESA.

«L'AESA prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité des passagers et citoyens européens», poursuit le communiqué qui admet que les raisons derrière les trois incidents demeurent inconnues.

Demandant aux autorités danoises de l'informer dès que possible sur l'enquête en cours concernant le Q400, l'agence dit avoir contacté les autorités canadiennes et Bombardier afin d'avoir de tenir une réunion d'urgence.

En attendant d'en savoir plus, l'AESA dit se réserver le choix d'émettre des directives à propos de l'utilisation de l'avion en Europe.

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