Un jour à peine après l'atteinte de la parité entre les dollars canadien et américain, un sondage révèle que plus de 40% des Canadiens entendent profiter de leur pouvoir d'achat amélioré.

Un jour à peine après l'atteinte de la parité entre les dollars canadien et américain, un sondage révèle que plus de 40% des Canadiens entendent profiter de leur pouvoir d'achat amélioré.

Selon une étude menée du 4 au 13 septembre par la maison Décima pour le compte du Groupe Investors, 41% des Canadiens entendent prolonger leurs séjours à l'étranger et 44% prendront plus de vacances en dehors du Canada.

Près du tiers (29%) des répondants au sondage ont l'intention de multiplier les incursions aux États-Unis afin de faire du magasinage ou pour simplement faire des sorties.

«Il semble qu'un grand nombre de Canadiens se réjouissent de la parité, commente John Wiltshire, vice-président principal aux produits et à la planification financière au Groupe Investors. Beaucoup croient que la hausse du huard aura une incidence positive sur la qualité de leurs vacances.»

«Le parité semble avoir un effet psychologique et émotif considérable sur nombre de Canadiens, ajoute-t-il. Sur le plan des finances, les Canadiens ont ressenti progressivement les effets, tant positifs que négatifs, de la hausse de notre dollar depuis le début de sa progression régulière en 2003.»

Par contre, 59% des sondés ne prévoient pas de changements à leur style de vie en lien avec la hausse du huard. Proportionnellement, les retraités (75%) sont les nombreux à ne pas modifier leurs habitudes avec les fluctuations monétaires.

Quant à l'avenir de notre monnaie, les Canadiens sont divisés. Environ 32% croient que le huard vaudra au moins 90 cents US pour un an ou deux, 22% prédisent de la vigueur sur trois à cinq ans et 17% estiment que le phénomène durera au-delà de cinq ans.

Enfin, les décisions de placement ne semblent pas trop affectées auprès des répondants, malgré l'impact des devises sur les investissements faits en dollars américains. Environ 40% des investisseurs ne savent pas si leurs décisions seront influencées par la parité, une donnée qui monte à 54% chez les retraités.

«Comme toujours, les investisseurs ont intérêt à consulter un conseiller financier pour comprendre les effets de la parité sur leur situation financière, affirme M. Wiltshire. Pour la plupart d'entre eux, ce sera le statu quo.»

Le sondage a été réalisé auprès de 2055 répondants adultes et la marge d'erreur est de 2,2%.