La Bourse de Paris chutait mardi à des niveaux qu'elle n'avait pas connus depuis trois ans, l'indice CAC 40 cédant 2,36% en fin de matinée dans un marché où les valeurs bancaires étaient de nouveau chahutées.

La Bourse de Paris chutait mardi à des niveaux qu'elle n'avait pas connus depuis trois ans, l'indice CAC 40 cédant 2,36% en fin de matinée dans un marché où les valeurs bancaires étaient de nouveau chahutées.

À 11H45 (5h45 à Montréal), l'indice parisien abandonnait 102,46 points à 4240,13 points. Il a perdu jusqu'à 2,73% vers 6h22, établissant un nouveau plancher depuis juillet 2005 à 4224,08 points.

Le CAC 40 perdait ainsi 24,5% depuis le début de l'année, et près d'un tiers de sa valeur sur les douze derniers mois.

Londres reculait de 2,36%, Francfort de 2,5% et l'Eurostoxx 50 de 2,24%.

La place parisienne souffrait tout particulièrement du repli des valeurs bancaires, de nouveau attaquées après une note inquiétante de la banque d'affaires Lehman Brothers [[|ticker sym='LEH'|]].

Selon des sources de marché, Lehman Brothers évoque le risque de voir les sociétés de refinancement hypothécaire américaines Freddie Mac [[|ticker sym='FRE'|]] et Fannie Mae [[|ticker sym='FNA'|]] recueillir à elles deux 75 G$ US pour faire face à leurs engagements.

Les titres ont été massacrés lundi à New York.

Autre nouvelle négative pour les indices: la croissance en zone euro s'annonce beaucoup moins intéressante au second trimestre qu'au premier et risque d'être en deçà des prévisions au second semestre, selon l'Eurogroupe et la Commission européenne.

Aux États-Unis, Alcoa [[|ticker sym='AA'|]] doit amorcer la saison des résultats financiers ce mardi après la clôture des échanges new-yorkais.

D'autres rendez-vous pourraient faire réagir les investisseurs : la publication des promesses de vente américaines de logement en mai et le discours du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke.