Les cours du baril de pétrole ont débuté la semaine le regard tourné vers le seuil symbolique des 128 $ US lundi à New York, après l'annonce de nouvelles perturbations sur les approvisionnements en brut.

Les cours du baril de pétrole ont débuté la semaine le regard tourné vers le seuil symbolique des 128 $ US lundi à New York, après l'annonce de nouvelles perturbations sur les approvisionnements en brut.

Sur le New York Mercantile Exchange le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin a terminé la séance à 127,05 $ US, un nouveau record de clôture.

C'est aussi une hausse de 76 cents par rapport à son niveau de clôture de vendredi.

Le baril de pétrole était monté à 127,82 $ US pendant la séance vendredi, un niveau inédit depuis le début de sa cotation en 1983. Il s'est de nouveau approché de ce niveau lundi, en montant jusqu'à 127,77 $ US, dans un marché moins agité.

«Une semaine marquée par de nouveaux records se dessine», a commenté John Kilduff, analyste à la maison de courtage MF Global.

Pour Ellis Eckland, analyste indépendant, basé à Chicago, «le marché est dominé par des achats spéculatifs et tout élément pouvant être négatif pour l'offre nourrit les achats».

Lundi, le raffineur Holly Corporation a annoncé qu'une unité d'une de ses raffineries dans l'état du Nouveau Mexique avait été temporairement fermée pour des travaux, qui devraient prendre plusieurs jours. Cette fermeture devrait réduire sa production de 55 000 barils par jour.

Ces facteurs jugés favorables à l'envolée des prix ont ainsi eu raison des hésitations des investisseurs sur la décision de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial d'or noir, d'augmenter sa production.

Face aux appels répétés de pays consommateurs, dont les États-Unis, lui demandant de pomper plus, l'Arabie saoudite a indiqué vendredi avoir augmenté sa production de brut de 300 000 barils/jour le 10 mai, et qu'elle produirait en juin 9,45 millions de barils par jour.