Le président et chef de la direction de la Corporation financière Power, (T.PWF) Jeffrey Orr, a fustigé jeudi les règles canadiennes de gouvernance d'entreprise lors d'un discours.

Le président et chef de la direction de la Corporation financière Power, [[|ticker sym='T.PWF'|]] Jeffrey Orr, a fustigé jeudi les règles canadiennes de gouvernance d'entreprise lors d'un discours.

Il affirme qu'interdire aux administrateurs indépendants d'avoir des liens avec les actionnaires majoritaires est un non-sens.

«Dans notre groupe, et j'en connais beaucoup d'autres, nous sommes particulièrement inquiets par l'approche que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont développée dans les recommandations de gouvernance d'entreprise publiées en 2005», a déclaré M. Orr devant un auditoire de l'Empire Club du Canada.

Selon M. Orr, le cas des administrateurs indépendants n'a pas été correctement examiné.

M. Orr affirme ne pas avoir de problème avec la règle voulant qu'une majorité des membres du conseil d'administration, du comité des candidatures et du comité de rémunération soient indépendants.

Il croit cependant qu'«indépendance» devrait signifier indépendance par rapport à la direction de la société et non par rapport aux actionnaires majoritaires.

Pour illustrer son propos, Jeffrey Orr s'est lui-même cité en exemple. M. Orr est membre du conseil d'administration de Great-West Lifeco [[|ticker sym='T.GWO'|]], une filiale de la Financière Power dont il est aussi actionnaire.

«Laissez-moi vous dire que nous nous souçions de la façon dont va Great-West Lifeco, a-t-il expliqué. La notion de contrôle est un élément-clé de notre modèle.»

Jeffrey Orr s'est dit inquiet que la réputation de la Corporation financière Power pâtisse d'une image de «non-conformité» aux recommandations de l'ACVM.