Même si la Société des alcools du Québec est l'un des plus gros acheteurs de vins au monde, elle vend deux fois plus cher certains grands crus que des marchands américains.

Même si la Société des alcools du Québec est l'un des plus gros acheteurs de vins au monde, elle vend deux fois plus cher certains grands crus que des marchands américains.

Une enquête du Journal de Montréal a comparé les prix d'une dizaine de produits haut de gamme de millésimes récents offerts sur les marchés américain et québécois.

Par exemple, pour une bouteille du millésime 2004 de La Mission Haut-Brion, le prix est de 105 $ aux États-Unis mais de 193 $ en succursale de la SAQ.

Pour d'autres produits, l'enquête du Journal de Montréal démontre des écarts de prix d'entre 55 et 119%.

L'entreprise québécoise explique que les achats de grands crus bordelais datant de 2003 ou de 2004 se sont faits au moment où la valeur du dollar canadien oscillait entre 75 cents et 80 cents US.

De plus, les produits sont frappés de taxes diverses totalisant environ 25%.

La SAQ prétend aussi offrir à sa clientèle un bien meilleur choix que certains marchands américains.