Shermag (T.SMG) a annoncé lundi que son conseil d'administration avait rejeté l'offre de la société d'investissement Clarke (T.CKI) de racheter la totalité des actions du fabricant de meuble en difficultés.

Shermag [[|ticker sym='T.SMG'|]] a annoncé lundi que son conseil d'administration avait rejeté l'offre de la société d'investissement Clarke [[|ticker sym='T.CKI'|]] de racheter la totalité des actions du fabricant de meuble en difficultés.

Shermag avait mis sur pied un comité d'experts indépendants pour étudier la proposition de Clarke, mais celui-ci a conclu que le prix offert par Clarke était inférieur à sa propre évaluation.

Les membres indépendants du conseil d'administration ont ainsi laissé savoir à Clarke qu'ils n'étaient pas en position de recommander l'acceptation de la proposition.

La société d'investissement n'aurait pas l'intention de procéder à une offre ou d'amender sa proposition pour l'instant, a précisé Shermag dans un communiqué.

Clarke, déjà actionnaire majoritaire de la société, avait proposé en février de racheter les actions qu'elle ne détenait pas dans le but de fermer le capital de la société de Sherbrooke.

Le fabricant de meubles est frappé de plein fouet par le ralentissement de secteur immobilier américain, la faiblesse du dollar américain et la féroce concurrence faisant rage sur le marché international. Son principal marché a toujours été les États-Unis.

En octobre dernier, George Armoyan, le président et chef de la direction de Clarke, a été nommé au conseil d'administration de Shermag.

Un mois plus tard, le président et chef de la direction de Shermag, Jeffrey Casselman, démissionnait.

En décembre, le fabricant de meubles a annoncé la fermeture de quatre de ses huit usines au Québec et au Nouveau-Brunswick.

L'action de Shermag a reculé lundi d'un demi-cent à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 27,5 cents. Celle de Clarke a cédé 10 cents à 6,87 $.

La décision du conseil d'administration de Shermag a été annoncée après la fermeture des marchés.