La biopharmaceutique Neurochem (T.NRM) a vu la valeur de son titre dégringoler vendredi matin après l'annonce d'une opinion négative des autorités européennes par rapport à un de ses médicaments phares, l'eprodisate, destiné au traitement de l'amylose amyloide AA.

La biopharmaceutique Neurochem [[|ticker sym='T.NRM'|]] a vu la valeur de son titre dégringoler vendredi matin après l'annonce d'une opinion négative des autorités européennes par rapport à un de ses médicaments phares, l'eprodisate, destiné au traitement de l'amylose amyloide AA.

À la Bourse de Toronto, le cours du titre de Neurochem a terminé en baisse de près de 13%, ou 38 cents, se transigeant à 2,59 $.

Avant l'ouverture des marchés, Neurochem avait annoncé que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP), soit le comité scientifique de l'Agence européenne des médicaments, a émis une opinion négative recommandant le refus de la demande d'autorisation de mise sur le marché de l'eprodisate - qui porte le nom de produit KIACTA.

Le comité a conclu qu'une nouvelle étude serait nécessaire pour en démontrer l'efficacité.

La compagnie dit analyser actuellement toutes ses options relativement à cette opinion, y compris la requête d'un réexamen par le CHMP.

Comme le prévoient les règlements de la Commission européenne, Neurochem a 15 jours suivant la réception de l'opinion pour demander un réexamen de cet avis et peut demander au CHMP de consulter un panel d'experts.

Aux États-Unis, Neurochem attend une décision de la Food and Drug Administration (FDA) sur l'eprodisate le 2 avril prochain.

Maladie progressive et mortelle, l'amylose AA se manifeste auprès d'une partie des patients atteints de troubles inflammatoires chroniques, d'infections chroniques et de maladies héréditaires telle que la fièvre méditerranéenne familiale. Le rein est l'organe le plus souvent affecté.