La papetière Abitibi-Consolidated dévoile les derniers résultats trimestriels de son histoire avant la fusion qui engendre AbitibiBowater (ABH), avec un troisième trimestre rentable.

La papetière Abitibi-Consolidated dévoile les derniers résultats trimestriels de son histoire avant la fusion qui engendre AbitibiBowater [[|ticker sym='ABH'|]], avec un troisième trimestre rentable.

L'entreprise rapporte un profit net de 54 M$ ou 12 cents par action pour la période de trois mois qui s'est terminée le 30 septembre. Comparativement, Abitibi-Consol perdait 48 M$ il y a un an.

Par contre, ces profits sont largement dus à un gain sur la conversion de devises étrangères et à la vente de terrains aux États-Unis.

Avant ces éléments inhabituels, la compagnie saignait de 126 M$ ou 28 cents par action, contre une perte de 54 M$ à la même période en 2006.

«Les résultats du trimestre reflètent les conditions de marché difficiles et l'impact du dollar canadien, explique John Weaver, PDG d'Abitibi-Consolidated. Notre regroupement avec Bowater est une première étape pour surmonter ces difficultés.»

«Maintenant que le regroupement est conclu, ajoute le dirigeant, nous avançons rapidement vers une intégration totale de la société et l'implantation de nos nouvelles priorités d'affaires.»

Quelques données aident à comprendre les difficultés de la papetière. Les livraisons de papier journal ont diminué à 830 000 tonnes au troisième trimestre, alors qu'elles se situaient à 848 000 tonnes un an auparavant. Le prix du papier journal, lui, a descendu de 91 $ US la tonne.

Du côté du papier d'impression commerciale, on note une autre diminution. Les livraisons d'Abitibi-Consol se sont élevées à 424 000 tonnes, contre 446 000 tonnes un an plus tôt.

Au 30 septembre, la compagnie détenait une encaisse de 96 M$ et traînait une dette à long terme de 3,28 G$, comparativement à des chiffres respectifs de 203 M$ et 3,79 G$ au 31 décembre 2006.

Un examen de fond en comble

Par la même occasion, AbitibiBowater annonce qu'elle lance un examen de 30 jours pour passer au peigne fin toutes ses activités.

L'entreprise fusionnée rappelle s'être engagée à dégager des synergies de 250 M$ par année, une réduction de la dette de 1 G$ sur trois ans et de mettre l'accent sur les produits et le service à la clientèle.