Signaflex n'existe plus. L'entreprise trifluvienne spécialisée dans les systèmes de transport intelligent a fermé ses portes en avril dernier dans la plus grande discrétion.

Signaflex n'existe plus. L'entreprise trifluvienne spécialisée dans les systèmes de transport intelligent a fermé ses portes en avril dernier dans la plus grande discrétion.

Giullaume Poudrier a confirmé mercredi que Signaflex a cessé ses activités il y a sept mois.

«Le gros contrat avec le ministère des Transports n'a pas été renouvelé. Le projet avec le ministère se voulait porteur, mais le problème est que le ministère est devenu le seul client de Signaflex. Et mon père a eu des problèmes de santé. Il est en arrêt de travail depuis deux ans», a dit celui qui a travaillé au sein de l'entreprise familiale dirigée par Jacques Poudrier.

M. Poudrier a précisé que les quelque 60 personnes qui travaillaient chez Signaflex ont automatiquement perdu leur emploi lors de sa fermeture.

Guillaume Poudrier dirige maintenant la compagnie Geothentic. Trois employés de Signaflex ont trouvé du travail au sein de cette compagnie qui occupe les locaux de l'ancien hôtel de ville de Trois-Rivières-Ouest, où était située Signaflex.

La discrète fermeture de l'entreprise fait contraste avec l'ampleur de l'annonce de son arrivée à Trois-Rivières, en août 2002. La direction prévoyait alors la création d'au moins 200 emplois et des investissements de plus de cinq millions de dollars répartis sur trois ans.