Malgré les difficultés rencontrées par la Caisse de dépôt et placement du Québec, le gouvernement Charest garde sa pleine confiance envers le président et chef de la direction de l'organisme, Henri-Paul Rousseau.

Malgré les difficultés rencontrées par la Caisse de dépôt et placement du Québec, le gouvernement Charest garde sa pleine confiance envers le président et chef de la direction de l'organisme, Henri-Paul Rousseau.

«Il a ma confiance parce qu'il a extrêmement bien géré la Caisse», a déclaré la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, jeudi, alors qu'elle commentait les pertes de la Caisse à la suite de ses investissements dans le papier commercial.

Ces pertes seront d'au moins 500 M$, mais pourraient grimper sensiblement lorsque le rapport annuel de la Caisse pour l'année 2007 sera connu, au début de l'année prochaine.

La Caisse possède encore du papier commercial pour une valeur de 12,2 G$ sur lequel les pertes éventuelles n'ont pas encore été évaluées.

La ministre Jérôme-Forget soutient que M. Rousseau a réagi de façon «professionnelle» quand il a aidé à mettre sur pied, en septembre dernier, un groupe présidé par l'avocat Purdy Crawford, qui doit trouver une solution pour limiter les pertes attribuables au papier commercial.

«Une fois que le train est passé, c'est important de se retrousser les manches pour assurer un dénouement le plus heureux possible», a dit la ministre.