L'action de Bombardier (T.BBD.B), malmenée depuis un nouvel incident de son avion régional Q400, a rebondi, mercredi, à l'annonce d'un important contrat ferroviaire en Chine, comblant presque toutes ses pertes des derniers jours.

L'action de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]], malmenée depuis un nouvel incident de son avion régional Q400, a rebondi, mercredi, à l'annonce d'un important contrat ferroviaire en Chine, comblant presque toutes ses pertes des derniers jours.

L'action a également profité du rapport d'enquêteurs danois refusant d'imputer à l'avionneur la responsabilité de l'atterrissage d'urgence, samedi, à Copenhague d'un avion Q400 en raison du blocage du train d'atterrissage, estime Benoît Poirier, analyste chez Desjardins Valeurs mobilières.

L'action a bondi de 6,26% à la Bourse de Toronto, à 5,60 $ CAN après l'annonce par le groupe que la Chine a commandé à sa co-entreprise chinoise, Bombardier Sifang Power (BSP) Transportation, 40 trains à grande vitesse pour un montant total de 1,5G$ US.

L'action Bombardier a dépassé son cours de clôture de vendredi dernier (5,53$), avant l'atterrissage forcé de l'avion régional de la compagnie aérienne Scandinavian Airlines Systems (SAS).

Cet atterrissage d'urgence, le troisième en moins de deux mois d'un Q400, avait amené dimanche la SAS à cesser l'exploitation de ce type d'appareils fabriqués par le Canadien Bombardier.

Une commission d'enquête danoise a annoncé mardi qu'un joint circulaire, d'origine inconnue, avait provoqué le blocage du train d'atterrissage de l'avion qui effectuait la liaison Bergen-Copenhague.