La légère amélioration des ventes de Rite Aid (RAD) en février n'a pas convaincu les investisseurs, jeudi. Loin de là.

La légère amélioration des ventes de Rite Aid [[|ticker sym='RAD'|]] en février n'a pas convaincu les investisseurs, jeudi. Loin de là.

Le titre de la chaîne américaine de pharmacies, dont Jean Coutu [[|ticker sym='T.PJC.A'|]] détient le tiers des actions, a perdu 8% à la Bourse de New York pour terminer la journée à 2,60 $ US. Il a glissé de 55% depuis un an.

Malgré la dégringolade des derniers mois, François Jean Coutu, président et chef de la direction du groupe québécois, refuse de se départir de ses actions de Rite Aid. Il serait même «ridicule» de les larguer, a-t-il déclaré mercredi pendant une conférence tenue à Toronto.

Cela signifierait que nous avons jeté l'éponge, que nous n'y croyons plus, a dit M. Coutu, dont les propos ont été rapportés par l'agence Bloomberg. «Ce serait injuste, une mauvaise idée.»

François Coutu laisse la chance au coureur. «Même s'ils ne brillent pas autant que Walgreen ou CVS, ils sont forts dans plusieurs marchés, comme l'est des États-Unis», a-t-il dit.

Rite Aid - qui a racheté en juin dernier les pharmacies Brooks et Eckerd de Jean Coutu - a vu ses ventes entre magasins comparables grimper de 2,2% pendant la période de cinq semaines terminée le 1er mars.

Les ventes de médicaments ont grimpé de 2,1% et celles de marchandises, de 2,5%, a annoncé hier l'entreprise de Camp Hill, en Pennsylvanie. Les revenus ont totalisé 2,61 milliards US pendant cette période.

Au cours des 12 derniers mois, les ventes entre magasins comparables ont grimpé de 1,3%.

Le titre de Jean Coutu a clôturé à 10,04$ hier à la Bourse de Toronto, en hausse de 0,2%. Il navigue tout près de son plus bas niveau des 52 dernières semaines.