Les promoteurs du Village Vacances Valcartier, en banlieue de Québec, ont décidé de tester l'eau de l'Est ontarien, où ils prévoient ouvrir un gigantesque parc aquatique à temps pour la saison estivale 2009.

Les promoteurs du Village Vacances Valcartier, en banlieue de Québec, ont décidé de tester l'eau de l'Est ontarien, où ils prévoient ouvrir un gigantesque parc aquatique à temps pour la saison estivale 2009.

Le futur complexe baptisé Sunnyland occupera 450 acres - soit 340 terrains de football - dans la municipalité de La Nation, située le long de l'autoroute 417 reliant Montréal et Ottawa.

Il comprendra notamment une piscine à vagues deux fois plus grande que celle de Valcartier ainsi que des glissades d'eau, une rivière d'aventures et des jeux pour les petits.

Les promoteurs prévoient aussi aménager 700 emplacements de camping dans leur parc.

D'après Guy Drouin, pdg du groupe Village Vacances Valcartier, Sunnyland pourra accueillir jusqu'à 12 000 visiteurs par jour. L'homme d'affaires s'attend à ce que 300 000 personnes visitent le parc l'année de son ouverture.

La réalisation du projet nécessitera un investissement initial de 30 M$. Le gouvernement ontarien a déjà indiqué qu'il verserait 2 M$ et les pourparlers se poursuivent avec le fédéral, a précisé hier M. Drouin.

Les promoteurs affirment que l'exploitation du parc créera 550 emplois saisonniers à temps plein, en plus des ouvriers qui participeront à la construction. Ils évaluent les retombées à environ 75 M$ par an pour les 10 premières années.

Diversification

Le député provincial de la région, Jean-Marc Lalonde, a souligné que le parc aquatique contribuerait à la diversification de l'économie locale qui repose largement sur l'agriculture.

En plus de Village Vacances Valcartier, un autre promoteur songe à ouvrir un parc aquatique dans la région de la capitale nationale. M. Drouin a toutefois assuré hier qu'il n'était pas question que la concurrence le fasse renoncer à son projet.

Controverse linguistique

Le nom de Sunnyland retenu pour le parc pourrait cependant faire des vagues. En choisissant une raison sociale en anglais, les promoteurs risquent en effet d'irriter les francophones de l'Est ontarien qui se battent pour préserver leur culture.

Un débat sur l'affichage bilingue fait d'ailleurs rage actuellement dans le village d'Embrun, à quelques kilomètres à peine du futur parc aquatique.

Guy Drouin a expliqué que le nom avait été proposé par une firme spécialisée. Il a ajouté qu'à ses yeux il était facile à comprendre dans les deux langues officielles du Canada et qu'il évoquait le bonheur et la joie de vivre.