Surprise! Au moins un des personnages-clés de Bay Street n'est pas un farouche défenseur d'un organisme pancanadien de réglementation des valeurs mobilières: Thomas Kloet, président du Groupe TMX (T.X).

Surprise! Au moins un des personnages-clés de Bay Street n'est pas un farouche défenseur d'un organisme pancanadien de réglementation des valeurs mobilières: Thomas Kloet, président du Groupe TMX [[|ticker sym='T.X'|]].

De passage à Montréal, jeudi, M. Kloet a reconnu qu'il n'était pas encore bien au fait de cet épineux dossier, qui oppose le gouvernement fédéral et celui de l'Ontario à ceux des autres provinces, plus particulièrement le Québec. L'Américain est entré en poste à la mi-juillet.

Le nouveau grand patron des places boursières canadiennes n'a donc pas pris de position définitive sur le sujet, mais de prime abord, il ne voit pas l'utilité pour le Groupe TMX de se prononcer. La décision revient aux autorités gouvernementales, a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec la presse montréalaise au siège de la Bourse de Montréal, acquise plus tôt cette année par le Groupe TSX, devenu Groupe TMX.

Thomas Kloet a par ailleurs révélé que la Bourse de Toronto n'avait pas l'intention d'utiliser le système informatique Sola, développé par la Bourse de Montréal, même si celui-ci a été conçu pour traiter autant les options que les actions.

Les marchés au comptant et à terme sont «trop différents» pour employer la même plate-forme, a soutenu le dirigeant. Le Groupe TMX mettra toutefois sur pied, d'ici la fin de l'année prochaine, une passerelle qui reliera le système de Montréal à celui de Toronto et qui permettra aux opérateurs de négocier à la fois des options et des actions.

M. Kloet, qui n'était pas accompagné du président et chef de la direction de la Bourse de Montréal, Luc Bertrand, a réitéré l'objectif du Groupe TMX d'accroître le volume d'activités dans le secteur des produits dérivés.

Il a aussi reconnu que la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSXV devaient continuer d'améliorer leur offre - et peut-être consentir à de nouvelles réductions de tarifs - afin de mieux répondre au lancement prochain, par les grandes banques canadiennes et le Mouvement Desjardins, du système privé de négociation Alpha.