La cinquantaine de travailleurs de l'usine Matériaux spécialisés de Louiseville, en Mauricie, en grève depuis le 19 mars dernier, ont reçu l'appui des dirigeants du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

La cinquantaine de travailleurs de l'usine Matériaux spécialisés de Louiseville, en Mauricie, en grève depuis le 19 mars dernier, ont reçu l'appui des dirigeants du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

L'entreprise, qui se spécialise dans la fabrication de panneaux isolants essentiellement distribués sur le marché domestique, réclame, selon le SCEP, un gel de salaire de trois ans, ce que refusent les employés. C'est qu'au cours de la dernière convention collective, les travailleurs avaient accepté des réductions de salaire de 20 pour cent. Ils estiment avoir fait leur part pour aider l'entreprise.

Le vice-président du SCEP-Québec, Renaud Gagné, affirme que l'employeur a mis plus d'énergie à contourner la loi antibriseurs de grève qu'à trouver des solutions au litige. A preuve, il souligne qu'aucune négociation en présence du conciliateur n'a eu lieu depuis mai.

Mais il y a peut-être une lueur d'espoir puisque les dirigeants de l'entreprise ont affirmé la semaine dernière souhaiter une reprise des pourparlers. Le syndicat a donc indiqué au conciliateur être prêt à reprendre les discussions rapidement.

Matériaux spécialisés Louiseville appartenait auparavant à Cascades. L'entreprise a été cédée pendant la durée de la convention collective à une nouvelle administration locale provenant d'ex-cadres de Cascades.

Selon le SCFP, le syndicat a dû se battre au quotidien pour faire appliquer la convention collective.