Une brèche est en train de se former au sein du géant scandinave au sujet de la mise au rancart permanente des turbopropulseurs Q400 de Bombardier (T.BBD.B), ordonnée l'automne dernier.

Une brèche est en train de se former au sein du géant scandinave au sujet de la mise au rancart permanente des turbopropulseurs Q400 de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]], ordonnée l'automne dernier.

L'une des filiales de SAS, le transporteur régional norvégien Wideroe, fait pression sur sa société-mère afin d'obtenir l'autorisation de réintégrer des Q400 à son parc aérien.

Dans un courriel à La Presse Canadienne, le vice-président aux communications de Wideroe, Richard Kongsteien, a indiqué que le transporteur était «intéressé à faire voler le Q400 de nouveau».

M. Kongsteien a précisé que Widerow avait «partagé son point de vue avec ses propriétaires, le groupe SAS».

Des 27 appareils Q400 mis au rancart par SAS, à la fin octobre, quatre étaient utilisés par Wideroe, soit 30 pour cent du parc aérien du transporteur norvégien.

La filiale a depuis acquis un cinquième Q400, flambant neuf, qui est lui aussi cloué au sol, à Calgary, en attendant un éventuel feu vert de SAS.

Wideroe n'entend pas remettre en service les quatre Q400 plus anciens (âgés de six ans environ), mais aimerait se servir du nouvel appareil.

Le transporteur détient encore cinq options sur des Q400, qu'il aimerait exercer. Wideroe entend se départir de ses quatre Q400 usagés.

Pour remplacer les Q400 retirés de son parc, Wideroe loue actuellement des turbopropulseurs Fokker 50 de la société néerlandaise Denim Air et un jet Fokker 100 de la française Blue Line.

SAS avait mis au rancart ses Q400 à la suite d'une série d'accidents causés par des problèmes de train d'atterrissage, en septembre et octobre derniers.