Le constructeur automobile américain General Motors (GM) s'apprête à supprimer des milliers d'emplois de cadres et étudie la cession ou l'arrêt de plusieurs marques pour tenter de retrouver la rentabilité en 2010.

Le constructeur automobile américain General Motors [[|ticker sym='GM'|]] s'apprête à supprimer des milliers d'emplois de cadres et étudie la cession ou l'arrêt de plusieurs marques pour tenter de retrouver la rentabilité en 2010.

C'est du moins ce que rapporte lundi le Wall Street Journal lundi.

Un conseil d'administration prévu au début d'août doit entériner le plan de suppression d'emplois. La direction pourrait présenter, à cette occasion, des mesures permettant de renflouer l'établissement, selon le quotidien, qui cite des sources proches du dossier.

GM a cherché, à plusieurs reprises, à rassurer sur son niveau de liquidités. À la fin de mars, le groupe affirmait disposer de 23,9 G$ de liquidités et d'une ligne de crédit, non utilisée, de sept milliards.

Selon le quotidien, ces liquidités seraient en train de fondre au rythme de 3 G$ par trimestre.

Parmi les possibilités envisagées figurent une augmentation de capital, rendue très délicate par le cours actuel de l'action du constructeur, une suppression temporaire du dividende et l'obtention de nouvelles concessions de la part du grand syndicat de l'automobile United Auto Workers (UAW).

Le cours de Bourse du groupe s'est effondré ces derniers mois, au point que la capitalisation boursière du groupe n'est plus que de 5,7 G$.

Par ailleurs, alors que jusqu'en février, le PDG Rick Wagoner avait écarté cette hypothèse, GM étudie aujourd'hui la cession d'une ou plusieurs de ses marques. Parmi les huit marques du groupe, seuls Cadillac et Chevrolet seraient à l'abri d'une vente.

Le constructeur a déjà annoncé qu'il envisageait la cession de sa marque de 4X4 Hummer.

Outre la cession, GM n'écarte pas la possibilité d'arrêter une ou plusieurs de ces marques, afin de réduire sa gamme.

Le constructeur a annoncé, au début de juin, un grand infléchissement de sa stratégie, privilégiant les voitures plus économes en carburant, qui aura notamment pour conséquence la fermeture graduelle de quatre usines spécialisées dans le montage de camionnettes, des gros 4x4 reposant sur des châssis de petits utilitaires.