Les prix du baril de pétrole ont établi de nouveaux records lundi, dont un cap historique à Londres (110,01 $) et un plus haut en clôture à New York (111,76 $), suite à des perturbations sur l'offre et un nouveau recul du dollar face à l'euro.

Les prix du baril de pétrole ont établi de nouveaux records lundi, dont un cap historique à Londres (110,01 $) et un plus haut en clôture à New York (111,76 $), suite à des perturbations sur l'offre et un nouveau recul du dollar face à l'euro.

À Londres, le baril de pétrole Brent est monté à 110,01 $, un record absolu, soit un gain de près de deux dollars en une séance.

À New York, les cours du baril d'or noir ont flirté avec leur marque de référence (112,21 $), en montant en séance à 111,99 $, avant de clôturer la séance à 111,76 $.

C'est la première fois que le baril de brut, coté sur le marché new-yorkais, termine au-delà des 111 $.

La fermeture d'un oléoduc, exploité par le groupe pétrolier Shell, dans le Tennessee (sud) et des incendies sur les installations de la Naoc, filiale du groupe pétrolier italien Eni au Nigeria ont fait ressurgir les craintes sur le niveau des disponibilités, alors que la demande ne cesse de croître dans les pays émergents.

En outre, l'effritement du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le pétrole, a participé au renchérissement des cours, selon les analystes.

L'effondrement de la devise américaine rend en effet les matières premières moins chères et en fait un abri contre l'inflation et l'instabilité des Bourses.