L'Irak va acquérir 40 appareils commerciaux auprès de la compagnie américaine Boeing (BA) et six autres auprès de Bombardier (T.BBD.B).

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Les avions permettront à la compagnie nationale Iraqi Airways d'ouvrir de nouvelles lignes aériennes, a annoncé mardi le gouvernement irakien.

«Le gouvernement irakien a approuvé l'achat de 40 nouveaux appareils, avec une option sur 10 autres, à Boeing», a affirmé le porte-parole du Ali Dabbagh dans un communiqué, sans préciser le montant de l'accord.

«Six autres appareils vont être achetés à la compagnie canadienne Bombardier», a-t-il ajouté.

Quatre appareils d'occasion seront également achetés auprès de Boeing, selon M. Dabbagh.

Le quotidien irakien Sabbah a récemment indiqué que le montant du contrat signé avec Boeing pour l'achat des 40 appareils s'élevait à 6 G$ et qu'Iraqi Airways devrait recevoir les appareils entre 2013 et 2014.

La compagnie nationale Iraqi Airways ne possède à l'heure actuelle que deux appareils de ligne, et en loue plusieurs autres. Iraqi Airways dessert Damas, Amman, Dubaï, Beyrouth et Le Caire et prévoit, selon al-Sabbah, d'ouvrir plusieurs nouvelles lignes, dont Londres.

«Nous ouvrirons bientôt de nombreuses lignes qui relieront Bagdad à des pays arabes et d'autres capitales» du monde, avait indiqué Bankine Rikani, le vice-ministre des Transports irakien, cité par al-Sabah, un quotidien gouvernemental officiel.

«Nous rouvrirons bientôt des lignes régulières entre Bagdad et Londres, Francfort, Karachi et Manama», avait précisé le vice-ministre.

«L'ouverture de ces nouvelles lignes a été rendue possible grâce à la signature d'un accord de principe entre le ministère des Transports irakien et de nombreuses compagnies aériennes afin d'obtenir les autorisations de vols nécessaires», avait encore souligné M. Rikani.

Iraqi Airways se trouvait sous le coup d'une interdiction de vol, imposée par l'ONU qui avait soumis l'Irak de Saddam Hussein à un embargo multiforme après l'invasion par les troupes irakiennes du Koweït en 1990. Ces sanctions ont été levées après la chute du régime irakien, renversé en avril 2003 par une coalition américano-britannique.

L'ancienne flotte d'Iraqi Airways avait été éparpillée depuis 1990 dans plusieurs pays, notamment en Jordanie, en Tunisie et en Iran.

La compagnie a repris ses vols internationaux en septembre 2004 après une interruption de 14 ans, en organisant un vol sans passager entre Amman et Bagdad.

Symbole de l'ouverture internationale du pays, un avion irakien a transporté en juin 2005 le premier ministre de l'époque, Ibrahim Jaafari, à Londres pour la première fois depuis 1990.

Dans la foulée, en octobre 2005, un avion d'Iraqi Airways a effectué son premier vol régulier Bagdad-Beyrouth, avec à son bord le ministre irakien des Transports, Salem al-Malki.

Cinq jours tôt, un avion de la compagnie s'était posé pour la première fois depuis 15 ans à l'aéroport du Caire.