C'est un baume pour les producteurs agricoles du Québec aux prises avec toutes sortes de problèmes dans leur production respectives.

C'est un baume pour les producteurs agricoles du Québec aux prises avec toutes sortes de problèmes dans leur production respectives.

La valeur des terres transigées en 2007 s'est accrue de plus de 7% pour s'établir à 5400$ l'hectare, rejoignant ainsi son sommet historique de 2002.

Après un léger recul entre 2002 et 2005, la valeur moyenne des terres en culture a repris son ascension à compter de 2006.

Elle affiche un rythme de croissance de près de 3% en 2007, atteignant un peu plus de 6350 $ l'hectare. Notons que la valeur des terres en culture au Québec a doublé depuis 1996.

Le prix élevé des céréales, favorisant la demande pour les terres, contribue à cette pression à la hausse.

Le PDG de La Financière agricole, Jacques Brind'Amour, souligne que la croissance observée au Québec au cours de la dernière décennie s'inscrit dans la tendance nord-américaine.

Selon Michel Morisset, président du Groupe Agéco, qui a réalisé l'étude, l'augmentation spectaculaire des prix des céréales et oléagineux découlant de la croissance de la consommation dans les pays émergents, de la forte demande en provenance du marché des biocarburants et de la spéculation sur les marchés à terme exerce une pression à la hausse sur la valeur des terres.