Après le retour récent du PDG Howard Schultz à la barre de Starbucks (SBUX), l'heure est à la restructuration.

Après le retour récent du PDG Howard Schultz à la barre de Starbucks [[|ticker sym='SBUX'|]], l'heure est à la restructuration.

Le numéro un mondial du café a annoncé jeudi qu'il procédait à une refonte importante de ses activités aux États-Unis, ce qui entraînera l'abolition de 600 postes.

Déjà, 220 «partenaires» de la compagnie de Seattle sont partis, touchant surtout l'administration.

De plus, la direction est redéployée pour faire passer le nombre de divisions américaines de deux à quatre. Le but: mieux gérer les activités sur le terrain. D'ailleurs, l'entreprise mettra un vice-président principal à la tête de chaque division.

Howard Schultz dit dans un courrier électronique envoyé aux employés et rendu public jeudi qu'il remettra les buveurs de café au centre la stratégie de Starbucks.

«Non seulement cette structure d'organisation créera plus de capacité pour nos équipes sur le terrain, elle donnera à la compagnie la chance d'envoyer ses dirigeants plus proche des clients et employés», explique le PDG.

«Cela assurera, ajoute M. Schultz, un plus fort niveau de soutien pour la formation des employés, du mentorat et la redevabilité sur le terrain. En établissant une structure centrée sur le client aux États-Unis, nous donnons à nos équipes la possibilité de se concentrer sur les employés, sur les clients et sur le café.»

C'est ce même Howard Schultz qui critiquait la compagnie dans un mémo qui a fait son chemin vers les médias le 14 février 2007.

Dans ce mémo, il jugeait Starbucks risquait de «perdre son âme» et de s'abaisser au niveau de «commodité» en négligeant l'ambiance dans ses cafés pour mettre l'accent sur l'expansion et la vente d'une multitude de produits connexes.

Depuis son retour le 8 janvier, il a annoncé une série de changements visant à remettre la chaîne sur les rails aux États-Unis.

Starbucks cessera de servir des déjeuners chauds, elle offrira l'accès à Internet sans-fil à ses clients réguliers dès le printemps et une formation de trois heures a déjà été donnée à ses «baristas» sur l'«art de l'espresso».

De plus, l'expansion se fera moins rapidement aux États-Unis et prendra de la vitesse à l'étranger, où la chaîne est bien reçue.

Le «plan de renouvellement» de Starbucks devrait être renforcé à l'assemblée annuelle du 19 mars avec l'annonce de cinq initiatives stratégiques.

Starbucks a vu son action chuter d'un sommet de presque 40 $ à la fin de 2006 à un peu plus de 17,50 $ ces derniers jours.

Le retour d'Howard Schultz n'a pas encore produit de résultats probants de ce côté. Le titre gagnait 0,6% à 17,93 $ US vendredi après-midi au NASDAQ.