Les cours du pétrole continuent de refluer mercredi, la baisse importante des taux d'intérêt américains la veille n'ayant pas évacué les craintes d'affaissement de la demande pétrolière en cas de récession aux États-Unis.

Les cours du pétrole continuent de refluer mercredi, la baisse importante des taux d'intérêt américains la veille n'ayant pas évacué les craintes d'affaissement de la demande pétrolière en cas de récession aux États-Unis.

Les intervenants commençaient aussi à anticiper une deuxième progression consécutive des stocks pétroliers américains, premier consommateur mondial, lors de la semaine achevée le 18 janvier.

Vers 9h05, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars, dont c'est le premier jour de cotation, s'échangeait 87,36 $ US, en baisse de 2,49 $ US par rapport à la clôture mardi.

La baisse des taux d'intérêt américains décidée mardi par la banque centrale américaine pour apaiser les inquiétudes entourant la croissance mondiale, et surtout l'économie américaine, a laissé les marchés pétroliers sceptiques, selon Phil Flynn, analyste au cabinet Alaron Trading.

«Les craintes de récession économique aux États-Unis demeurent», indique-t-il.

Pour les marchés pétroliers, une récession économique aux États-Unis doublée d'un ralentissement de la croissance mondiale aura pour conséquence un tassement de la demande de brut.

Or c'est la forte progression de celle-ci face à une offre, que certains jugent mince, qui avait notamment conduit le prix du baril de brut à dépasser, pour la première fois, le seuil historique des 100 $ US à 100,09 $ US le 3 janvier.

La publication du rapport hebdomadaire du ministère américain à l'Énergie a été décalée à jeudi au lieu de mercredi en raison du Martin Luther King's Day, célébré lundi et jour férié aux États-Unis.