Le lock-out qui perturbe les activités de la rafinerie montéalaise de Pétro-Canada (T.PCA) depuis la mi-novembre se déplace devant la cour des petites créances.

Le lock-out qui perturbe les activités de la rafinerie montéalaise de Pétro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]] depuis la mi-novembre se déplace devant la cour des petites créances.

Les syndiqués viennent de déposer une série de recours pour réclamer des sommes qui dorment dans les banques de temps supplémentaire que l'employeur refuserait de leur verser.

Selon les syndiqués, Pétro-Canada devrait au total près de 750 000 $ à quelque 150 salariés. «Si c'était des allocations pour de bottes de travail, on ne le réclamerait pas. Mais là, qu'il y ait un lock-out ou non, c'est de l'argent qui nous appartient», affirme daniel Cloutier, représentant au Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.

Les salarié travaillent normalement 42 heures par semaine. Deux heures sont automatiquement mises dans une banque de temps, que l'employeur paie à taux double peu avant la période des Fêtes.

Pétro-Canada refuse de confirmer si les montants évoqués par les syndiqués sont justes. «C'est quelque chose qui pourrait être réglé aux tables de négociation, affirme le porte-parole de Pétro-Canada, Andrew Pelletier. Malheureusement, le syndicat préfère faire un petit scandale avec ça, comme ils le font depuis le début du conflit avec tout ce qui leur tombe sous la main».

Les négociations entre les deux parties sont suspendues depuis plusieurs semaines.