Le 31 octobre 2006. Le ministre des Finances fédéral, Jim Flaherty, débarque avec ce qu'on appellera le "massacre de l'Halloween". Il annonce que les fiducies de revenu comme le Groupe Pages Jaunes - ces entreprises qui redistribuent la majeure partie de leurs profits à leurs détenteurs de parts avec la facture d'impôt qui vient avec - paieront de l'impôt à partir de 2011.

Le 31 octobre 2006. Le ministre des Finances fédéral, Jim Flaherty, débarque avec ce qu'on appellera le "massacre de l'Halloween". Il annonce que les fiducies de revenu comme le Groupe Pages Jaunes - ces entreprises qui redistribuent la majeure partie de leurs profits à leurs détenteurs de parts avec la facture d'impôt qui vient avec - paieront de l'impôt à partir de 2011.

En 24 heures, le titre du Groupe Pages Jaunes dégringole de 18,9% en Bourse. Il n'a jamais remonté complètement la pente depuis.

Un an plus tard, Marc Tellier est résigné. "On ne se battra pas contre des moulins à vent, dit-il. Certaines fiducies de revenu s'imaginent qu'elles vont être capables d'influencer un changement. De mon côté, je ne vois pas de scénario où cela va changer."

"Reconnaissons ce que c'était: une décision largement politique, et on a tous un point de vue à savoir si elle était éclairée ou pas. Mais je ne m'attarderai pas sur ce que je pense de la décision: elle est prise."

M. Tellier affirme que si le traitement fiscal de son entreprise va changer, la gestion quotidienne et le plan d'affaires, eux, ne seront pas touchés. Une chose: il a hâte que le gouvernement fédéral annonce ses couleurs sur la façon dont la conversion sera effectuée.

"Il y a encore quelques grandes lignes à donner. À leur défense, on peut dire que c'est dans trois ans. Mais de l'autre côté de la médaille, le marché financier n'aime pas l'incertitude. Et plus on pourra être éclairé rapidement là-dessus, plus se sera positif."