Un cabinet d'avocats de Toronto a déposé un recours collectif contre plusieurs chocolatiers canadiens qui se seraient entendus pour maintenir les prix artificiellement élevés.

Un cabinet d'avocats de Toronto a déposé un recours collectif contre plusieurs chocolatiers canadiens qui se seraient entendus pour maintenir les prix artificiellement élevés.

La poursuite cible les filiales canadiennes de quatre grands chocolatiers - Nestle, Hershey, Cadbury et Mars.

Le recours collectif couvre tous les Canadiens qui ont consommé du chocolat depuis le mois de février 2004. Il prétend que les entreprises mentionnées se sont entendues pour gonfler les prix d'au moins 5% à au moins trois reprises.

Un communiqué rendu public par le cabinet Juroviesky and Ricci affirme que les ventes de chocolat au Canada se sont élevées à 1,4 G$ l'an dernier.

Le cabinet, qui se spécialise dans les recours collectifs, estime que les chocolatiers ont enfreint plusieurs lois canadiennes, dont la Loi fédérale sur la concurrence et plusieurs lois provinciales de protection des consommateurs.

Les allégations contre les chocolatiers n'ont pas encore été prouvées devant le tribunal.

Par ailleurs, la Commission européenne a demandé au chocolatier Hershey's de lui remettre des informations sur la manière dont il établit ses prix. Un porte-parole de l'entreprise a refusé de commenter cette requête.

Toutefois, dans son rapport annuel rendu public tout récemment, le plus important fabricant de friandises des États-Unis révèle qu'il est cité dans 50 poursuites civiles aux États-Unis et dans trois au Canada, relativement à des soupçons de fixation des prix.

La semaine dernière, les autorités allemandes ont accusé sept entreprises - dont Mars, Nestle et Kraft - de s'être entendues pour gonfler artificiellement les prix.