Moins de Canadiens ayant le droit de cotiser à un REER l'ont fait en 2007 en raison des fluctuations des marchés boursiers.

Moins de Canadiens ayant le droit de cotiser à un REER l'ont fait en 2007 en raison des fluctuations des marchés boursiers.

Ce sont les conclusions tirées d'un sondage effectué du 1er au 3 mars par Harris Décima pour le compte du Groupe Investors.

Environ 37% des Canadiens qui pouvaient cotiser l'ont fait pour 2007, une baisse de 5% comparativement à l'année précédente.

Par contre, 83% des cotisants ont investi autant ou davantage l'année dernière qu'en 2006.

Aussi, 26% des épargnants ont été plus frileux, optant pour des placements à court terme ou prudents avec un rendement faible comme les obligations et les fonds de marché monétaire. La proportion s'élève à 17% chez les Québécois.

«Nombre de Canadiens semblent attendre de voir comment va se comporter le marché boursier compte tenu de sa grande volatilité actuelle», affirme Debbie Ammeter, vice-présidente à la Planification financière avancée au Groupe Investors.

«Retarder leurs cotisations au REER leur semble la bonne décision en ce moment, dit-elle, mais elle risque de leur coûter cher car ce faisant, ils ratent des occasions d'investissement.»

Mme Ammeter estime que ceux qui laissent dormir leur argent dans des placements conservateurs prennent une mauvaise décision à long terme.

«Des fonds qui dorment, lance-t-elle, c'est comme une voiture au neutre : ils ne donnent pas leur plein rendement. Ne pas s'en occuper, même pour une courte période, peut vous faire rater une occasion.»

Le sondage a été réalisé auprès de 847 Canadiens. La marge d'erreur est de 3,4%, 19 fois sur 20.