Le ministre Claude Béchard en appelle au sens civique de la pétrolière Ultramar pour qu'elle renonce à refiler aux consommateurs sa contribution au Fonds vert du gouvernement Charest.

Le ministre Claude Béchard en appelle au sens civique de la pétrolière Ultramar pour qu'elle renonce à refiler aux consommateurs sa contribution au Fonds vert du gouvernement Charest.

En point de presse, mardi, à l'Assemblée nationale, le ministre des Ressources naturelles a répliqué à la direction d'Ultramar qui a menacé, dans une lettre expédiée au premier ministre Jean Charest, de transférer aux automobilistes la nouvelle taxe «verte» sur l'essence.

M. Béchard a fait valoir qu'Ultramar, à l'instar des autres pétrolières, a amplement les moyens d'assumer la redevance de 0,8 cent le litre qui lui est imposée en vertu du projet de loi 57 pour financer le Fonds vert.

Comme les autres acteurs de l'industrie, les pétrolières ont la responsabilité civique de «faire leur part» pour la sauvegarde de l'environnement, a-t-il dit.

De toute façon, les consommateurs auront le dernier mot si jamais Ultramar décide de leur refiler une facture supplémentaire, a poursuivi le ministre.