La société Yak Communications (Canada), acteur relativement petit de l'industrie canadienne de la téléphonie, se dit prête à participer aux enchères fédérales afin d'accéder au marché du sans-fil, ce qui permettrait d'offrir aux utilisateurs du cellulaire davantage de choix et des tarifs plus concurrentiels.

La société Yak Communications (Canada), acteur relativement petit de l'industrie canadienne de la téléphonie, se dit prête à participer aux enchères fédérales afin d'accéder au marché du sans-fil, ce qui permettrait d'offrir aux utilisateurs du cellulaire davantage de choix et des tarifs plus concurrentiels.

La firme torontoise, qui a commencé ses activités en proposant des services d'appels interurbains et qui a plus récemment commencé à offrir un service de téléphonie à domicile par l'internet, devrait faire face à la vive concurrence des plus importantes entreprises de télécommunications canadiennes.

L'industrie du cellulaire est dominée par trois sociétés comptant des réseaux sans fil nationaux -Rogers Communications, BCE et Telus- qui ont été accusées de pratiquer une politique de prix trop élevés et d'offrir des contrats à options limitées.

Néanmoins, le ministre fédéral de l'Industrie, Jim Prentice, a annoncé mercredi la vente aux enchères du spectre réservé aux services sans fil évolués dont une partie sera réservée aux nouveaux fournisseurs. Tous les soumissionnaires pourront rivaliser en ce qui concerne le reste du spectre.

Parmi les autres participants figure Quebecor, qui possède l'entreprise de télévision par câble, d'internet et de téléphonie Vidéotron au Québec.