Signe que le climat demeure tendu à l'usine Olymel de Vallée-Jonction: les employés du quart de jour ont débrayé de manière spontanée vendredi matin.

Signe que le climat demeure tendu à l'usine Olymel de Vallée-Jonction: les employés du quart de jour ont débrayé de manière spontanée vendredi matin.

Ce débrayage se serait produit après qu'un employé ait été suspendu.

En entrevue avec LaPresseAffaires.com, le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneault, a souligné que cette suspension «était tout à fait justifiée».

M. Vigneault n'a toutefois pas voulu entrer dans les détails de l'affaire.

Suivant cette suspension, les 320 employés de la salle de coupe ont quitté leur poste en appui à leur collègue.

Ce débrayage a causé un arrêt de travail dans toutes les autres sections de l'usine.

Un débrayage illégal

Du côté d'Olymel, on considère ce débrayage illégal.

«Nos avocats évaluent les recours que nous avons», souligne M. Vigneault.

Celui-ci n'a pas voulu indiquer si des employés auront des sanctions.

Le climat de travail demeure fragile à l'usine de Vallée-Jonction en raison des dernières négociations pour le renouvellement de la convention collective qui devrait entrer en vigueur le 1er octobre prochain.

Rappelons que l'année dernière, et à l'issue de quatre votes en assemblée, les employés d'Olymel avaient fait des concessions salariales afin de permettre que l'usine demeure à Vallée-Jonction.

Malgré tout, selon la direction, les conditions actuelles de l'usine demeurent supérieures à celles de l'industrie.

«Les conditions de travail sont avantageuses si on compare aux autres usines semblables au Canada et aux États-Unis», avance M. Vigneault.

Il a été impossible de parler avec le syndicat de l'usine.