Même pour une mère seule qui y perd au change, la garderie à 7$ présente un grand avantage: elle n'a qu'à débourser 35$ par semaine, plutôt que 210$ dans le cas d'une garderie non subventionnée à 30$, dont les déductions et crédits ne se matérialiseront qu'avec sa prochaine déclaration de revenus.

Même pour une mère seule qui y perd au change, la garderie à 7$ présente un grand avantage: elle n'a qu'à débourser 35$ par semaine, plutôt que 210$ dans le cas d'une garderie non subventionnée à 30$, dont les déductions et crédits ne se matérialiseront qu'avec sa prochaine déclaration de revenus.

Mais il y a tout de même moyen d'amoindrir le choc et de raccourcir les délais, insiste Claude Laferrière.

Du côté fédéral, il est depuis longtemps possible de bénéficier immédiatement d'une partie des déductions fiscales que nous vaudront nos frais de garde. Il suffit de remplir le formulaire T1223 qui permet de réduire les déductions à la source.

Prenons l'exemple d'une mère seule de deux enfants, dont le plus jeune fréquenterait une garderie à 24$ par jour. Avec un revenu de 30 000$ et des frais annuels de 6000$, elle pourrait obtenir une réduction d'au moins 550$ de ses retenues à la source, soit l'équivalent de 2,10$ par jour.

Depuis 2005, Québec offre en outre la possibilité de toucher à l'avance une partie du crédit d'impôt remboursable pour frais de garde d'enfant, en remplissant le formulaire TPZ-1029.8.

Notre mère seule pourrait ainsi recevoir, par versements trimestriels, jusqu'à 70% de ses frais de garde, soit l'équivalent de 16,80$ par jour. Observons que ces montants de 2,10$ et 16,80$, soustraits des frais quotidiens de 24$, ramènent le coût net à 5,10$ par jour, soit déjà moins que nos 7$ de référence.

En prime, dès juillet de l'année suivante, notre ménage verrait l'effet sur les prestations familiales pour enfant et le crédit de TPS.