Les prix du pétrole ont reculé vendredi à New York face à l'accumulation des signes de détérioration de l'économie, aux États-Unis comme en Europe, malgré la possibilité d'une nouvelle baisse de la production des pays exportateurs qui se réunissent d'urgence fin novembre.

Les prix du pétrole ont reculé vendredi à New York face à l'accumulation des signes de détérioration de l'économie, aux États-Unis comme en Europe, malgré la possibilité d'une nouvelle baisse de la production des pays exportateurs qui se réunissent d'urgence fin novembre.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre a fini à 57,04 $, en baisse de 1,20 $ par rapport à la clôture de jeudi.

«Le marché reste dominé par les inquiétudes sur l'économie», a relevé Antoine Halff, de Newedge Group.

Alors que le marché voit avec anxiété la consommation de pétrole déjà en net recul aux États-Unis, la situation du premier pays consommateur d'or noir au monde continue de se dégrader.

Les ventes de détail y ont accusé leur plus forte chute le mois dernier depuis que cette statistique est publiée, en 1992.

Et «l'entrée de l'Europe en récession n'aide pas», a ajouté Bart Melek, de BMO Capital Markets.

Les investisseurs craignent une récession d'ampleur mondiale susceptible d'affecter de manière profonde et durable la consommation de produits pétroliers.

Dans son rapport mensuel, publié jeudi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé sa prévision de consommation mondiale de pétrole, de façon «considérable», selon l'analyste de BMO.