Le Mouvement Desjardins demande au gouvernement fédéral de ne pas désavantager les institutions financières canadiennes dans la crise financière actuelle, par rapport à leurs concurrentes étrangères, qui bénéficient d'un «soutien musclé» de leurs gouvernements.

Le Mouvement Desjardins demande au gouvernement fédéral de ne pas désavantager les institutions financières canadiennes dans la crise financière actuelle, par rapport à leurs concurrentes étrangères, qui bénéficient d'un «soutien musclé» de leurs gouvernements.

Dans un discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mercredi midi, la présidente et chef de la direction de Desjardins, Monique Leroux, a prié le gouvernement canadien de «faire preuve d'une grande vigilance pour éviter que les institutions financières du Canada ne soient désavantagées».

Elle a toutefois salué les mesures de soutien additionnelles annoncées par le ministre fédéral des Finances. De même, elle a rappelé que le Canada demeurait dans une position enviable et que la dynamique de son économie lui permettrait de «mieux résister à la tempête».

La première dirigeante féminine de l'institution financière la plus importante du Québec a reconnu que les huit derniers mois avaient été «exigeants».

Tout en rappelant le poids et l'influence économique de Desjardins dans tout le Québec, elle a fait valoir la «résilience» du modèle coopératif, éprouvé et prôné par Desjardins, comme piste de solution à la refonte du capitalisme.

Selon des chiffres du gouvernement du Québec, seule une entreprise sur deux survit plus de trois ans, par rapport à trois coopératives sur quatre.